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Un peu de mots

Cette sensation de vide ne dure que quelques instants lors de ma course. Hélas je ne cesse de penser. A des choses jolies comme le sourire de mes enfants, à mon déménagement (important car il y a un jardin où nous allons) mais aussi, surtout à tant de choses qui polluent mon esprit…

Je fais du sport pour moi avant tout, me sentir bien… Combattre la douleur de ce coeur meurtri, de ce corps que j apprends à connaître, à accepter.
Oh je sais bien que je ne suis pas à plaindre ; j’ai un toit sur la tête, des enfants en bonne santé, un homme qui m’aime comme je suis (même si lui comme moi ne me reconnaissons pas sur d’anciennes photo 😓) mais je suis hypersensible et j avoue que de voir des plus ou moins « proches » être en mauvaise santé, être malheureux me rend si triste.
Je sais que trop bien que je ne peux rien y faire, que c’est la vie… Mais cela me ronge.
J’ai un passé, ce passé qui a des trous car je ne me souviens que de peu, très peu de choses mais il y a des personnes, des événements qui restent et sont toujours une plaie ouverte…
On dit que le temps panse les blessures mais je crains que certaines ne restent sans cicatriser.
Ces témoignages que je lis ou écoute qui me replonge dans ces méandres qui sont secrets pour la plupart. Ces dires que je connais même si c est différent, plus virulent que ce que j ai connu.

La course me fait m’évader dans les bribes de mon cerveau, seul moment ainsi qu’au coucher où je suis seule avec moi-même (soit avec les autres moi) et ce n’est pas évident de gérer  tout cela tant ça arrive en face tel le faussé qui fonce droit sur ta petite golf one…

Un jour j’aimerai appuyer sur le bouton « pause » pour profiter réellement de l’instant présent. Sans me soucier de demain et encore moins d’hier. Mais je crois que c’est comme la fée bleue, ce n’est que dans les contes…

Ces personnes qui sont entrées dans ma vie et qui en sortent comme si je n’avais jamais existé pour eux me font le plus mal. Pas elles directement mais le résultat de leur départ.
Je suis trop entière et je sais que c’est douloureux à vivre au quotidien, je dois faire avec même si je ne comprends pas le « pourquoi » que je n’ai eu aucune explication…

Un roman brouillon, besoin d’écrire, de poser ces maux sur mes mots.

 

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