Mr Rufo, pédopsychiatre en sait plus que l’OMS apparemment.. Je vais reprendre donc l’interview sur Terrafemina de Mr Rufo et commenter à chaque fois…
Terrafemina : La question de l’allaitement fait de nouveau débat depuis le coup de gueule d’Elisabeth Badinter dans Le Conflit, la femme et la mère. Pensez-vous aussi que les jeunes mères subissent la pression des mouvements « pro-allaitement » ?
( Deja « pro » = pour, « allaitement » nourrir de lait.. Donc je pense que TOUTES mères sont pro allaitement 🙂 )
Marcel Rufo : Pour moi ce débat est dépassé, il n’y a plus à être pour ou contre. Il y a eu une période où l’allaitement était indispensable, en tant que nourriture gratuite pour les enfants et notamment dans les familles pauvres, puis une chute de cette pratique suite au travail des femmes et la concurrence des laits maternisés. Je pense que nous sommes aujourd’hui dans une phase d’équilibre : les femmes ont le choix. Celles que vous avez interrogées le prouvent d’ailleurs. Elles sont assez fortes pour ne pas se laisser impressionner par la bande de rigolos qui les menacent des pires maux si elles n’allaitent pas, elles tiennent tête.
Je ne rebondi donc pas sur le mot « allaitement »..
« en tant que nourriture gratuite pour les enfants et notamment dans les familles pauvres ».
Ravie de savoir que je suis donc une pauvre qui allaite au sein parce que c’est gratuit.. Mais depuis toujours les femmes donnent le sein pour nourrir, et pas que chez les pauvres ! En France, nous sommes très étroits d’esprits sur le maternage, qui pourtant est très bénéfique, autant à l’enfant qu’à sa mère et son père…
Pour la bandes de rigolos qui les menacent des pires maux si elles n’allaitent pas, cela reste minime, contrairement aux réflexions que l’on entend lorsque l ‘on allaite plus de 3 mois… et à revendiquer que le lait artificiel est aussi bon que le lait maternel…
TF : Vous avez eu autrefois des prises de position très tranchées sur l’allaitement, estimant qu’au-delà de sept mois cela s’apparentait à un abus sexuel, qu’en est-il aujourd’hui ?
Marcel Rufo : La Leche League – association de soutien à l’allaitement maternel– m’a beaucoup embêté à cause de cela. Je ne suis pas si catégorique, j’ai été allaité, ma fille, non. J’estime juste qu’au-delà de trois mois c’est trop. Ce n’est pas le lait qui fonde la relation mère/enfant, c’est l’interaction. Et dans l’histoire actuelle, je pense que le progrès du rôle du père est un sujet bien plus important.
Donc de nos jours l’allaitement au sein n’est plus indispensable?? Et pourtant l’OMS ( Organisation Mondiale de la Santé ) et l’inpes ( l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé ) marquent le contraire…
L’OMS cite : « Pour avoir une croissance, un développement et une santé optimaux, le nourrisson doit être nourri exclusivement au pendant les six premiers mois de sa vie »
L’inpes : • Le lait maternel favorise la bonne digestion. Très digeste, il ne fatigue ni
les reins ni le foie et diminue les gaz.
Il permet aussi :
• Une protection contre les microbes grâce à vos anticorps : votre bébé
n’ayant pas encore un système de défense immunitaire bien développé,
il profite du vôtre, grâce à votre lait.
• Une protection contre les allergies. Le lait maternel contribuerait à réduire
le risque d’allergies des enfants qui sont prédisposés au niveau familial.
• Une prévention de l’obésité : les bébés allaités au sein semblent moins exposés au risque d’obésité pendant l’enfance et l’adolescence.
Vous estimez qu’au delà de trois mois cela est trop.. Mais sur quoi vous basez-vous pour affirmer cela?
Une mère peut donner le sein et le père peut aussi participer en le langeant, lui donnant le bain, apporter bébé à sa maman pour la tétée. Cela fait parti des choses qui font la relation enfant/parent…
TF : Que penser des théories dites « de l’attachement » et du « lien » qui préconisent de favoriser au maximum le contact peau à peau entre la mère et l’enfant, dès les premières heures de sa vie et toute la première année de sa naissance ?
Marcel Rufo : La science a beaucoup progressé dans la connaissance du rapport mère/enfant, notamment au cours de la grossesse. On sait que le nouveau-né reconnaît l’odeur, le goût du lait et la voix de sa mère. A huit mois, l’enfant pourrait même avoir les mêmes rêves que sa mère. Ces théories sont très intéressantes, mais on les utilise pour culpabiliser les femmes. Or il n’y a pas que le biologique qui compte, l’affection n’est pas une donnée arithmétique. Le plus important c’est la rencontre avec l’enfant, pas les circonstances de celle-ci. J’aime le terme d’ « accordage affectif » : c’est une question d’adaptation et il n’y a pas de recette.
» Le plus important c’est la rencontre avec l’enfant, pas les circonstances de celle-ci. J’aime le terme d’ « accordage affectif » : c’est une question d’adaptation et il n’y a pas de recette. »
Là je crois que c’est le pompon de l’absurdité ! Donc les circonstances d’une rencontre ne sont pas importantes?? Étrangement, j’ai toujours vu/entendu que l’on déposait bébé sur sa maman, ou juste à côté du visage selon l’accouchement, et même lors de soucis médical.. Parce que justement c’est important.. Que si bébé ne se réchauffe pas, l’on fait faire du peau à peau, bien que parfois il faille l usage d une chauffeuse. C’est très important pour les deux. Avez vous demandé à une mère qui a été privée du peau à peau pour cause d urgence médicale comment elle se sentait?
TF : Les femmes que nous avons interrogées estiment ne pas avoir vraiment souffert d’être élevées par une nounou, mais ont parfois ressenti un déchirement lors du passage de leur mère à la vie active. Comment s’assurer que son enfant ne vit pas mal notre absence quand on retourne à la vie active ?
Marcel Rufo : Pour moi il faut au contraire qu’une femme travaille pour bien élever ses enfants : il faut savoir se séparer pour grandir. Il y a des mères qui aiment pouponner, qui savent jouer et s’occuper avec leurs enfants, -comme ces promenades mères-filles dans Paris qu’évoque Cassandre-, mais ce n’est pas le cas de toutes. C’est le propre des femmes d’être jalouses de la nounou, la puéricultrice, la maîtresse ou la meilleure copine, mais ces femmes intermédiaires permettent à l’enfant de grandir. Une fonction que doit également assumer le père. A ce titre je serais favorable à un congé en alternance, trois mois pour la mère, puis trois mois pour le père. En effet l’homme a un rôle fondamental : il est le tiers séparateur entre la mère et l’enfant. C’est lui qui doit permettre à la mère de retourner à sa vie active et ses préoccupations de femme.
Il y a des femmes qui ne peuvent rester à la maison, car elles DOIVENT retourner travailler. Tout le monde ne peut pas rester à élever ses enfants.. Et certaines aimeraient bien rester un peu plus longtemps avec leurs bébés…
Un père ne peut il pas être alors jaloux de la nounou, de la puéricultrice ..??? Il est celui qui doit permettre à la mère de retourner à sa vie active?? Vous me faites légèrement sourire Monsieur.
Et dire que des femmes, des mères sont en accord avec vos dires qui me choquent et je ne suis pas la seule !
En aucun cas je ne juge une maman qui donne le biberon, c ‘est son choix, parfois elle ne peut pas faire autrement ( oui il y a des traitements qui sont totalement incompatibles avec l’allaitement au sein), parfois elle ne sait pas, manque d’informations, et parfois elle lit des choses comme vous dites et là, si elle ne se renseigne pas plus…
Voici le Guide de l’Allaitement Maternel :
Gallia en parle ICI
Et la réponse de ma mère :
Interview d’un pédopsychiatre dans le magazine « terrafemina.com »
Je ne connais pas Marcel Rufo et j’en remercie le ciel !!! ce « pédopsychiatre » a de drôle de façon de traiter certains sujets !! Il juge ! Il tranche ! Il a la science infuse le monsieur ! J’ai toujours cru qu’un psy devait être neutre, sans jugement face aux sentiments des autres. Cela ne semble pas être le cas : lui a été allaité (l’histoire ne dit pas combien de temps), en revanche, sa propre fille ( à ses dires) ne l’a pas été. Pourquoi ? Peut-être que parce que comme beaucoup de femmes qui refusent l’allaitement : sa femme ne voulait pas voir sa poitrine abimée ? Ou alors il ne voulait pas que l’on puisse penser qu’il est pauvre !!
Mais il est vrai que lui, ne semble pas faire partie des « pauvres » il a les moyens d’acheter du lait de synthèse !dixit le monsieur : Il y a eu une période où l’allaitement était indispensable, en tant que nourriture gratuite pour les enfants et notamment dans les familles pauvres(ça, ça ressemble à un « délit de sale gueule ») Quel terme de mépris !!Si une « bobo » allaite au sein, d’après ce monsieur, elle est « pauvre »
Puis il ajoute : une chute de cette pratique suite au travail des femmes et la concurrence des laits maternisés. Donc il apporte son soutien aux laboratoires qui s’enrichissent sur le compte des femmes qui choisissent l’allaitement au lait de synthèse.
Il faut savoir que dans la majorité des maternités on encourage l’allaitement au biberon et on décourage les femmes voulant allaiter !
J’estime juste qu’au-delà de trois mois c’est trop. Ce n’est pas le lait qui fonde la relation mère/enfant, c’est l’interaction. Monsieur « estime » et d’après quels critères ? Les siens ?
Il n’y a pas que le biologique qui compte, l’affection n’est pas une donnée arithmétique. Le plus important c’est la rencontre avec l’enfant, pas les circonstances de celle-ci. J’aime le terme d’ « accordage affectif » : c’est une question d’adaptation et il n’y a pas de recette. Ah oui ? D’où tient-il que l’affection n’est pas une donnée arithmétique ? Il est pourtant prouvé chaque jour qu’un enfant privé d’affection dans son enfance tourne mal ! Bien sûr certains s’en sortent bien, mais toute leur vie ils ressentiront ce « manque d’affection »
Pour moi il faut au contraire qu’une femme travaille pour bien élever ses enfants : il faut savoir se séparer pour grandir ! Décidément !! Demandez donc aux femmes qui sont obligées de reprendre le travail alors que leur bébé a juste deux mois et qu’il va se retrouver chez une nounou indifférente, qui le laissera dans sa couche mouillée, si elle est heureuse de cette séparation qui va faire « grandir » son bébé de deux mois !!!!
C’est le propre des femmes d’être jalouses de la nounou, la puéricultrice, la maîtresse ou la meilleure copine… non mais je rêve !!! c’est « le propre des femmes » bien sûr les hommes n’en sont pas jaloux peut-être ? Ab bah non, vu qu’ils ne s’occupent pas franchement de bébé de toute façon !!
mais ces femmes intermédiaires permettent à l’enfant de grandir. Une fonction que doit également assumer le père. A ce titre je serais favorable à un congé en alternance, trois mois pour la mère, puis trois mois pour le père. En effet l’homme a un rôle fondamental : il est le tiers séparateur entre la mère et l’enfant. C’est lui qui doit permettre à la mère de retourner à sa vie active et ses préoccupations de femme. Alors là carrément, c’est un doux rêveur le pédopsychiatre !! Allez donc mettre un bébé de trois mois dans les bras d’un homme… c’est un remake de « trois hommes et un couffin » !! Au moindre petit problème il appellera sa femme à son boulot !! ! Et quand il sera en train de regarder son match de foot, que fera-t-il si bébé pleure ?
Allons monsieur Marcel Rufo j’ai une question : avez –vous pris un congé parental pour votre fille afin que votre femme puisse retourner à son job ?