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Mon cerveau me fait defaut.

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Il y a des moments où partir loin de tout, de tout le monde me ferait un bien fou. Pour crier, pleurer, lâcher prise.
Parce qu’honnêtement je ne suis pas si forte, que je retiens beaucoup trop depuis tant de temps. Que mes gueulantes quotidiennes sont mon garde-fou (étrange hein…)
Que j’ai besoin de cette évasion, de cet air iodé, de cet air champêtre. De me sentir vivre…

Il y a des instants qui me font douter de tout… Qui me font remettre sans cesse en question mais jamais je ne trouve réellement de solutions pour changer, améliorer.

Je sais qu’il y a des gens qui ne se plaignent pas, qui sont malades, qui sont dans des situations qui font que je devrais être heureuse de ce que j’ai et je suis en admiration devant leur force de combat, de sourire, de joie. Mais je ne suis pas eux, vous. Je ne suis que moi, qui lutte depuis tant d’années à me trouver, à me chercher en vain. A n’avoir vécu d’être MOI que très peu d’instants dans ma (petite) vie.

Les petits bonheurs quotidien, j’en ai il est vrai, et heureusement… Un atelier de psycho positive hier matin m’a rappelée à l’ordre justement. Les rires de mes enfants, leurs câlins / bisous. Ce sont ces petites choses qui font que ce que je suis encore.

J’aimerai pouvoir aider certaines personnes, malades, en mauvaises situations, mais hélas je n’en ai ni les moyens, ni le pouvoir. Et je pense à elles, souvent…

Lorsque l’on est enfant, on nous tanne de « que voudrais-tu faire lorsque tu seras grand-e? »  sauf que déjà petit on ne peut pas réellement savoir (bien qu’il y ait des exceptions) mais en grandissant, ce n’est pas toujours évident. Reconversion pas simple (ouai j’étais serveuse et je n’avais pas à demander d’être autre chose voyons, sic M. Pôle Emploi), des idéaux un peu marginaux (l’instruction en famille, le végétalisme qui tire sur le véganisme…) qui font qu’à mon âge, je ne sais toujours pas ce que j’aimerai faire, à ma portée…

Je respecte les caissière et serveuse (mes anciens métiers) mais je ne veux plus faire ces jobs. J’ai donné. Sauf que sans diplôme, une expérience professionnelle limitée et vouloir bosser de la maison au maximum, les portes ne s’ouvriront pas.

Alors tout se mélange… Dois-je scolariser mes enfants alors que je ne le désire pas pour plein de raison (je ne jette pas la pierre à tous les professeurs des écoles, notez-le bien.)? Dois-je retourner à faire caissière et galérer quand même entre les frais de garde, d’essence?
Je ne vous demande pas une solution, ni une réponse, juste je pose par écrit ce qui me trotte…

J’ai l’impression de ne rien avoir fait de ma vie. Ah oui, 3 beaux enfants (qui font que remettre en question mon rôle de mère pas si bien)… Mais concrètement, lorsqu’ils seront autonomes, que deviendrais-je?

Je crains pour mon futur oui, qui est aussi mon présent finalement… Pas de métier, pas de vie sociale REELLE…

Billet qui est un peu rempli de noirceur, certes.

6 commentaires

  • miss pivoibulle

    Hey bah je vais te le dire mon petit chat
    Je me suis occupé de mes trois merveilles pendant 15 piges ouaii 15
    Et puis tu le sais j’ai le palpitant qui m’a fait des blagues, et puis la vie aussi, la quarantaine aussi
    Je me posais les mêmes questions que toi
    Et il y a eu le truc en trop LE ras le bol, et je me suis lancée dans ma reconversion, tête baissée sans rien demander à personne pour UNE fois j’ai pensé à moi
    Mes enfants sont grands la petite troiz à l’école la maison est vide souvent maintenant
    Est ce que j’ai eu la pétoche de me lancer oui évident, le matin des concours j’ai failli pas y aller tellement je flippais et puis sur le chemin au moment ou j’allais rebrousser chemin je suis tombée sur une personne que j’aime et qui sans le savoir m’a reboostée.
    Et tu vois j’en suis au stade ou même si j’en ai aucun bah c’est pas grave, je suis sortie de ma bulle de confort j’ait tenté ma chance je ferais autrement pour atteindre mon objectif je ne baisse pas les bras.
    C’est important pour TOI mais aussi pour tes enfants, les miens ont un tout autre regard et se rendent compte que je ne suis pas qu’une maman.
    C’est enrichissant et cela fait grandir tout le monde alors quelque soit le métier que tu choisiras quand tu sauras fonces le reste suivra 😉

  • miss pivoibulle

    Ouh là j’ai erré pas mal de temps avant de me fixer sur une idée ça couvait mais flutain c’est pas venu comme ça non plus tu sais^^
    Et les miens sont scolarisés.
    Humm et pourquoi pas des cours de cuisine vegan, bien être type massages yoga etc?? Coach zen quoi^^Tu fais souvent des post la dessussur cette façon de voir regarde pour les formations non ?

    • MumDolce

      oh non je ne suis pas assez calée dans la cuisine vegan… :/ Rires je ne suis pas très zen, pas yoga… je me vois pas faire cela :p
      Lorsque je voulais il y a quelques années faire des formations (rien à voir avec coach lol) ça coûtait cher, c etait loin…
      Mais tu as trouvé 😀
      Ca va faire 14 ans que je suis maman, et pas beaucoup moins que je suis au foyer… pas que ce soit un regret, juste que… que sera ma vie, ma retraite… perdue sur tous les fronts ^^

  • Fleurdethym

    As-tu déjà lu « trop intelligent pour être heureux? » ? Ne serais-tu pas, toi aussi, un peu zèbrette sur les bords? :p Tes tourments m’y font penser en tout cas… J’espère que tu trouveras le bonheur un jour, ma douce!

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